Droit de la famille et patrimonial

Le droit de la famille et patrimonial est une matière qui regroupe l'ensemble des droits qui ont trait à la vie de la famille et à la personnalité, sujets sensibles qui touchent l'intime.

Le cabinet LESAGE a développé des compétences de premier ordre en la matière pour vous accompagner dans tout les événements qui touchent à votre vie familiale.

Le cabinet LESAGE est à vos côtés pour vous conseiller sur le mariage, le PACS, le divorce, l'adoption mais aussi en cas de succession.

Le cabinet LESAGE assiste ses clients tant dans la médiation que dans l'ensemble des contentieux qui affectent la vie de famille.


Droit du divorce

La procédure de divorce a été simplifiée et rendue plus rapide par la loi du 16 mai 2004, entrée en vigueur le 1er janvier 2005.

Il existe quatre formes de divorce :

Divorce par consentement mutuel

Le divorce par consentement mutuel est le moyen le plus simple lorsque les époux sont d'accord sur le principe de la rupture du mariage et sur toutes les conséquences à envisager relativement aux biens (partage du patrimoine) et aux enfants (droit de garde, droit de visite et d'hébergement, pension alimentaire etc.)

Lors de la procédure de divorce par consentement mutuel, chaque conjoint peut avoir son propre avocat ou les deux peuvent avoir recours au même.

L'avocat en droit du divorce, rédige une requête qui comprend toutes les modalités des accords entre les époux et la dépose au greffe du juge aux affaires familiales.

Le juge convoque les époux et leur(s) avocat(s) dans son bureau au Tribunal de Grande Instance, entend séparément les conjoints, puis les deux en présence du ou des avocats, et prononce le divorce immédiatement.

Divorce pour faute

Si l'un des époux constate que l'autre a commis une violation grave ou renouvelée des devoirs et obligations du mariage qui rend intolérable le maintien de la vie commune, qu'il s'estime profondément lésé, il choisit le divorce pour faute.

Les fautes habituelles sont l'abandon du domicile conjugal, les injures, les dénigrements, les violences, l'absence de participation aux charges du mariage, l'infidélité.

L'avocat reçoit le conjoint plaignant, rédige une requête afin de saisir le Juge aux affaires familiales et une procédure contentieuse va s'ouvrir.

Ou bien il se constitue pour l'époux qui reçoit une requête à l'initiative de l'autre conjoint.

Divorce par acceptation du principe de la rupture du mariage

Cette procédure est choisie lorsque les époux sont d'accord sur le principe du divorce mais ne trouvent pas de terrain d'entente relativement aux enfants ou aux conséquences patrimoniales du divorce.

L'un des époux saisit le juge aux affaires familiales pour faire part de son intention de divorcer sans donner de motifs.

Une audience a lieu dans le bureau du juge au Tribunal de Grande Instance au cours de laquelle le juge recueille l'accord de l'autre conjoint sur le divorce, rend un jugement sur le divorce et statue sur les conséquences du divorce sur lesquelles les conjoints n'ont pu s'entendre.

Divorce pour altération définitive du lien conjugal

Le divorce pour altération définitive du lien conjugal est une nouveauté de la loi de 2004. Il est choisi par un conjoint dont l'autre refuse de divorcer et que les reproches ne sont pas suffisants pour obtenir un divorce pour faute. L'altération définitive est la séparation matérielle des époux pendant deux ans. Après le divorce, le cabinet installé dans le 8 ème arrondissement de Paris, suit les opérations de liquidation de la communauté (aspects patrimoniaux) qui ont lieu devant notaire.

Droit de la filiation

La filiation est légalement établie par l’effet de la loi, par la reconnaissance, par la possession d’état ou par jugement.

Sous certaines réserves, la filiation se prouve et se conteste par tous moyens.

En cas de procréation médicalement assistée avec tiers donneur, aucun lien de filiation ne peut être établi entre l’auteur du don et l’enfant issu de la procréation.

Le consentement donné à une procréation médicalement assistée interdit toute action de contestation, si certaines conditions sont remplies.

L’enfant conçu ou né pendant le mariage a pour père le mari. La présomption de paternité est écartée lorsque l’acte de naissance de l’enfant ne désigne pas le mari en qualité de père.

La filiation peut être établie par la reconnaissance, avant ou après la naissance.

Le tribunal de grande instance est compétent pour connaître de toute action liée à la filiation.

Tout enfant dont la filiation paternelle n'est pas légalement établie, peut réclamer des subsides à celui qui a eu des relations avec sa mère pendant la période légale de la conception.

Droit de l'adoption

Il existe deux formes d’adoption : l’adoption plénière et l’adoption simple.

Maître Lesage avocat en droit de la famille à Paris, est en mesure de vous apporter assistance dans les domaines de la filiation et de l'adoption.

Droit de la tutelle curatelle

La tutelle des mineurs

La tutelle s'ouvre lorsque le père et la mère sont tous deux décédés ou se trouvent privés de l'exercice de l'autorité parentale.

Même en présence d'un tuteur testamentaire et sauf vacance, la tutelle est organisée avec un conseil de famille.

Le juge des tutelles désigne les membres du conseil de famille pour la durée de la tutelle.

La tutelle des majeurs

Les personnes majeures reçoivent la protection de leur personne et de leurs biens que leur état ou leur situation rend nécessaire.

Cette protection est instaurée et assurée dans le respect des libertés individuelles, des droits fondamentaux et de la dignité de la personne.

Elle a pour finalité l'intérêt de la personne protégée. Elle favorise, dans la mesure du possible, l'autonomie de celle-ci.

Elle est un devoir des familles et de la collectivité publique.

Toute personne dans l'impossibilité de pourvoir seule à ses intérêts en raison d'une altération, médicalement constatée, soit de ses facultés mentales, soit de ses facultés corporelles de nature à empêcher l'expression de sa volonté peut bénéficier d'une mesure de protection juridique.

La demande d'ouverture de la mesure peut être présentée au juge par la personne qu'il y a lieu de protéger ou, selon le cas, par son conjoint, le partenaire avec qui elle a conclu un pacte civil de solidarité ou son concubin, à moins que la vie commune ait cessé entre eux, ou par un parent ou un allié, une personne entretenant avec le majeur des liens étroits et stables, ou la personne qui exerce à son égard une mesure de protection juridique.

La demande est accompagnée, à peine d'irrecevabilité, d'un certificat circonstancié rédigé par un médecin choisi sur une liste établie par le procureur de la République.

La personne qui, sans être hors d'état d'agir elle-même, a besoin, pour l'une des causes prévues pour les tutelles, d'être assistée ou contrôlée d'une manière continue dans les actes importants de la vie civile peut être placée en curatelle.

La curatelle n'est prononcée que s'il est établi que la sauvegarde de justice ne peut assurer une protection suffisante.

La personne qui, pour l'une des causes prévues à l'article 425, doit être représentée d'une manière continue dans les actes de la vie civile, peut être placée en tutelle.

La tutelle n'est prononcée que s'il est établi que ni la sauvegarde de justice, ni la curatelle ne peuvent assurer une protection suffisante.

Maître Lesage, avocat en droit de la famille à Paris est en mesure de vous apporter son assistance dans les domaines de la tutelle et de la curatelle.

Droit de succession

Les successions s'ouvrent par la mort, au dernier domicile du défunt.

La preuve de la qualité d'héritier s'établit par tous moyens.

En l'absence de conjoint successible, les parents sont appelés à succéder ainsi qu'il suit :

1° Les enfants et leurs descendants ;

2° Les père et mère ; les frères et soeurs et les descendants de ces derniers ;

3° Les ascendants autres que les père et mère ;

4° Les collatéraux autres que les frères et soeurs et les descendants de ces derniers.

Si l'époux prédécédé laisse des enfants ou descendants, le conjoint survivant recueille, à son choix, l'usufruit de la totalité des biens existants ou la propriété du quart des biens lorsque tous les enfants sont issus des deux époux et la propriété du quart en présence d'un ou plusieurs enfants qui ne sont pas issus des deux époux.

L'héritier peut accepter la succession purement et simplement ou y renoncer. Il peut également accepter la succession à concurrence de l'actif net lorsqu'il a une vocation universelle ou à titre universel.